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Diagnostiquer parkinson avec une montre connectée ?

En France, on compte environ 200 000 patients atteints de la maladie de Parkinson et environ 25 000 nouveaux cas chaque année.

Dans ce contexte, les récentes avancées technologiques en santé numérique sont plus que bienvenues, ouvrant de nouvelles perspectives dans l'amélioration de la prise en charge de cette maladie neurodégénérative.

Il y a quelques semaines, nous avons exploré ensemble le rôle pionnier de l'entreprise française BeatHealth qui utilise le pouvoir de la musique pour améliorer les troubles de la marche liés à cette pathologie.

Aujourd'hui, notre focus se porte sur un autre acteur technologique potentiellement révolutionnaire : les montres connectées. 

Ces accessoires du quotidien pourraient nous aider à diagnostiquer la maladie de Parkinson jusqu’à 7 ans avant l’apparition des premiers symptômes manifestes.

Voyons comment dans cet article.

Étude scientifique

Dans une récente étude britannique, 103 712 personnes sélectionnées au hasard ont porté une montre connectée pendant 1 semaine - de 2013 à 2015.

Ces montres étaient équipées d’un accéléromètre, un dispositif qui mesure la vitesse des mouvements de l'utilisateur.

Le ralentissement des mouvements étant souvent un symptôme précoce de la maladie de Parkinson, les chercheurs ont émis l'hypothèse que le suivi de la vitesse de déplacement d'une personne pourrait contribuer à un diagnostic plus précoce de la maladie.

En exploitant la Biobank du Royaume-Uni, les scientifiques ont constaté que 273 des 103 712 porteurs de montre connectée avaient déjà été diagnostiqués comme porteurs de la maladie de Parkinson.

Là ou ça devient intéressant, c’est que 196 personnes n’étaient pas encore diagnostiquées au début de l’étude mais l’ont été après - entre 2013 et 2021.

Alors, en analysant rétrospectivement ces deux groupes, l’équipe a été capable de créer un modèle de diagnostic précoce de la maladie.

Pour cela, ils ont comparé deux paramètres principaux :

  • Les habitudes de sommeil

  • Les mouvements.

Ils se sont finalement aperçu que ces paramètres présentaient similarités entre les deux groupes.

Et étant donné que le patient ayant été diagnostiqué le plus tardivement l’a été en 2021, ils ont pu conclure que cette analyse pouvaient permettre un diagnostic jusqu’à 7 ans avant le diagnostic réel (2021-2013 = 7 ans).

Schéma Récapitulatif de l’étude

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